Jean Pierre Lefebvre

Jean-Pierre Lefebvre

Jean Pierre Lefebvre est un réalisateur, scénariste, acteur, monteur, producteur québécois né le 17 août 1941 à Montréal. Après des études en lettres, il se rend en Europe. De retour à Montréal, il pratique la critique cinématographique dans les revues Séquences et Objectif. Son premier film, un court-métrage de 24 minutes intitulé « L’Homoman », sort en 1964. L’année suivante, Lefebvre passe au long-métrage avec la comédie satirique « Le Révolutionnaire », un film tourné en six jours et dont il est réalisateur, scénariste et producteur. L’année suivante, Lefebvre présente la comédie dramatique « Il ne faut pas mourir pour ça », mettant en vedette Marcel Sabourin, également coscénariste du film, dans le rôle d’un doux excentrique nommé Abel. Présenté au Festival d’Hyères en France, le film y reçoit le prix du meilleur film étranger. On retrouvera Abel dans deux œuvres subséquentes de Lefebvre : « Le Vieux Pays où Rimbaud est mort » en 1977 et « ujourd’hui ou jamais » en 1998.
Jusqu’au milieu des années 1980, Lefebvre est assez prolifique, tournant rapidement et avec des budgets le plus souvent modestes. Ses films oscillent entre le brûlot contestataire et des œuvres plus intimistes.

Q-bec my love

1970

fr

76'

Version nationaliste : C’est l’histoire d’une femme, Q-bec, dont le patron se nomme Peter Ottawa, l’amant, Sam Washington et le mari, Jean-Baptiste Bilingue.
Version internationale : C’est l’histoire d’un pays, le Québec, dont le patron se nomme : le Canada, l’amant : les U.S.A., et la langue : le français, sur un continent où vivent plus de 200 millions d’anglophones.
Version érotique : C’est l’histoire d’un film, Struggle for Love, réalisé avec la plus totale liberté, sans concession d’aucune sorte à aucune censure, qui veut rappeler au spectateur que le voyeurisme naît de la façon dont on regarde les choses et les êtres, non pas des choses et des êtres eux-mêmes.

Le Révolutionnaire

1965

fr

74'

Arrivent dans une ferme une douzaine de jeunes hommes dont on devine qu’ils arrivent de la ville et qui viennent se préparer pour apprendre l’histoire du Québec et faire la révolution. Le chef du commando est troublé par une jeune femme supposée fuir son mari et découverte tout près. Il délaisse son peloton…

Il ne faut pas mourir pour ça

1966

fr

75'

Un homme qui se trouve au tournant de sa vie, marqué par la mort et la désillusion. Sa condition et ses inquiétudes sont liées à la situation complexe de son pays, le Canada, et il aimerait pouvoir en transformer le cours des choses.

Mon amie Pierrette

1969

fr

68'

Un jeune couple vit son amour naissant au chalet familial lorsqu’intervient un étranger.

La Chambre blanche

1969

fr

78'

Jean-Pierre Lefebvre s’immisce dans la vie d’un couple et rend hommage à la vie, à l’Homme et à la Femme.

Les Maudits Sauvages

1971

fr

116'

À travers le personnage de Thomas Hébert, qui vit simultanément une aventure dans la Nouvelle-France de 1630, ainsi que dans le Montréal contemporain des années 1970, le cinéaste tente une repossession critique de notre histoire. L’esprit du film et son imagerie s’inspirent des manuels scolaires, de leur grandiloquence et de leur schématisme.

Les Dernières Fiançailles

1973

fr

91'

Armand Tremblay, 78 ans, vit avec Rose, sa femme depuis 50 ans. Il est victime d’un infarctus, mais refuse d’être transporté à l’hôpital, sachant que la mort ne tardera pas. Rose alors fait en secret la promesse de mourir en même temps que lui. Ils s’envoleront la main dans la main, comme « sur les ailes d’un ange ».

Les Fleurs sauvages

1982

fr

152'

Chronique familiale fictionnelle exposant la vie de cinq personnes, de différentes générations, pendant une semaine de vacances en été.