
Pietro Marcello
Pietro Marcello naît à Caserte en Italie, le 2 juillet 1976. Il étudie d’abord la peinture à l’Académie des beaux-arts de Naples. Autodidacte, il fait ses premières armes dans le cadre de « vidéos participatives » tournées dans les prisons où il enseigne, et comme assistant réalisateur pour le documentaire « Gennarino de Leonardo Di Costanzo ». De 1998 à 2003, il programme les rendez-vous cinématographiques Cinedamm, au Damm de Montesanto, dont il est l’un des membres fondateurs. C’est dans ce contexte qu’il réalise ses premiers courts métrages « Carta et Scampia » (2003). En 2004, il achève « Il Cantiere », un documentaire qui remporte le Prix Libero Bizzarri. L’année suivante, il réalise « La Baracca ». Son premier long métrage, « Il Passaggio della linea » (2007), documentaire tourné de nuit sur les trains express italiens, remporte de nombreuses distinctions. C’est en 2009 avec le documentaire dramatique « La Bocca del lupo » primé à Turin et à la Berlinale (section Forum) qu’il obtient la reconnaissance internationale. En 2011, il rend hommage à Artavazd Pelechian dans « Il Silenzio di Pelesjan », tandis que « Bella e Perduta » (2015), sélectionné à Locarno et Toronto, et Grand prix du jury à la Roche-sur-Yon, le fait connaître d’un plus large public. En 2019, il réalise son premier film de fiction, un projet qu’il mène depuis longtemps, « Martin Eden », basé sur le roman de Jack London qui a été présenté à Venise (où l’acteur Luca Marinelli a reçu la Coppa Volpi) et à Toronto où il a remporté le prix Platform.