Roberto Gavaldón

Roberto Gavaldón

Roberto Gavaldón est né le 7 juin 1909 à Jiménez, Chihuahua et meurt le 4 septembre 1986 à Mexico, c’est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma. Il a remporté trois Ariels d’or et la médaille Salvador-Toscano. Gavaldón est issu d’une famille de la classe moyenne, divisée par le conflit révolutionnaire. Il souhaite devenir architecte ou ingénieur et se rend à Mexico. Il est introduit dans les cercles intellectuels et artistiques de la capitale. Toutefois, son esprit pragmatique le conduit à préférer les États-Unis où les perspectives lui paraissent plus concrètes. Il y exerce différents métiers et, bien qu’ayant vécu à Hollywood, il n’a aucun contact direct avec les milieux du cinéma. Rentré au Mexique, Gavaldón apprend les métiers du cinéma depuis les simples figurations dans des films de Raphael J. Sevilla et Fernando de Fuentes, jusqu’aux métiers d’accessoiriste ou d’aide-monteur. Puis, il devient l’assistant des metteurs en scène les plus importants : Alejandro Galindo, Alberto Gout, Juan Orol et Gabriel Soria. Dès son premier long métrage, « La barraca » (1945), Gavaldón manifeste d’évidentes qualités techniques. Ce film, adapté d’un roman de Vicente Blasco Ibáñez, situé dans un milieu rural en Espagne et marqué par des connotations sociales, n’est pourtant guère le reflet de sa filmographie ultérieure. Il sera plutôt reconnu, par la suite, comme un maître du mélodrame. Dans les années 1940-50, il constitue un groupe de travail remarqué, avec le scénariste José Revueltas, le compositeur Rodolfo Halffter, le décorateur Gunther Gerszo et les directeurs de la photographie Gabriel Figueroa et Alex Phillips. Selon Gustavo García, « les mélodrames de Gavaldón sont parfaits, spectaculaires, intenses et pleins d’humour. » Si l’influence du meilleur cinéma américain imprègne son œuvre, on ne doit pas sous-estimer, pour autant, l’originalité et la dimension créatrice de Gavaldón. Ces films reçoivent un accueil favorable, tant du public que de la critique.
Les films de Gavaldón trahissent des questionnements socio-politiques. Dirigeant syndical et député fédéral, il n’ignore rien des vicissitudes de l’Histoire. C’est ainsi qu’il connaitra la censure pour certains films.

Double Destinée

1946

vostfr

101'

Magdalena vient de perdre son mari et hérite d’une immense fortune. Sa sœur jumelle María est, au contraire, une modeste manucure et n’arrive guère à joindre les deux bouts. Roberto, son fiancé, vit dans l’expectative et attend des jours meilleurs pour l’épouser. Lasse de cette situation, María décide d’assassiner sa sœur. Mais le sort lui réserve une mauvaise surprise.

La Déesse agenouillée

1947

vostfr

107'

Antonio est marié à une femme qu’il trompe avec la belle Raquel, qui le rend fou de désir. Il offre à son épouse une statue représentant une femme nue agenouillée, dont le modèle n’est autre que sa maîtresse.

Mains criminelles

1951

vostfr

90'

Le charlatan Jaime Karín se fait passer pour un voyant afin d’escroquer les clientes de l’institut de beauté où travaille sa femme. Il tente de faire chanter l’une d’elles qu’il soupçonne d’avoir tué son mari.

La nuit avance

1952

vostfr

85'

Parmi les joueurs les plus réputés de pelote basques de la capitale mexicaine, Marcos sait utiliser sa notoriété pour s’attirer les faveurs de la gent féminine, enchaînant égoïstement les conquêtes. Un jour, il est sollicité pour influencer l’issue d’une importante rencontre contre rémunération.

JOUR D’AUTOMNE

1963

vostfr

95'

Luisa quitte sa campagne pour travailler à Mexico dans la pâtisserie de Don Albino. La jeune femme, qui rêve d’une vie traditionnelle, se réfugie dans le mensonge pour tromper la solitude et l’isolement.