Yoshihiko Matsui

Yoshihiko Matsui

Yoshihiko Matsui naît le 6 mai 1956 à Nishinomiya. Il a travaillé avec l’icône indépendante Sogo Ishii sur ses premiers films, notamment le film culte de 1980 sur les motards « Kuruizaki Thunder Road (Crazy Thunder Road) ». En 1979, Matsui a réalisé son premier film, « Rusty Can (Sabita Akikan) », avec Ishii comme directeur de la photographie. Son deuxième film, « Pig-Chicken Suicide (Tonkei Shinju) », sorti en 1981, mèle abattage d’animaux, déviance sexuelle et folie. Shuji Terayama, maître du théâtre et du cinéma expérimental, collaborateur de longue date de Matsui, l’a projeté dans son théâtre, où il a acquis un statut culte. Puis, en 1988, Matsui sort « Noisy Requiem (Tsuito no Zawameki) », un film qui lui a pris cinq ans à réaliser, sur un tueur en série qui a suscité une vive controverse. Matsui n’a plus réalisé de film pendant deux décennies, pour des raisons qu’il préfère ne pas évoquer.

RUSTY EMPTY CAN

1979

vostfr

59'

Une œuvre unique qui dépeint un triangle amoureux homosexuel de manière abstraite, parfois radicale, parfois humoristique.

Pig-Chicken Suicide

1981

vostfr

91'

Pig Chicken Suicide est une véritable agression sensorielle, mêlant images violentes d’abattage d’animaux, conflits raciaux et surréalisme pour raconter l’histoire de deux Coréens vivant au Japon dont l’amour est détruit par une discrimination raciale écrasante.

NOISY REQUIEM

1988

vostfr

150'

Le film suit plusieurs personnages tous plus ou moins exclus du système : un mendiant pervers, un criminel obsédé par sa poupée-mannequin, un couple de nains… En prologue, le cinéaste laisse cette phrase : « I dedicate this film to Mr Hikaru Yamagiwa… and to all the lost souls. »