Gilles Grangier est né le 5 mai 1911 à Paris et meurrt le 27 avril 1996 à Suresnes. Grangier se présente spontanément aux studios Paramount de Joinville et commence en faisant de la figuration. Il devient assistant régisseur, puis régisseur. Georges Lacombe le prend comme assistant sur le tournage de « Le cœur dispose » en 1936.
C’est grâce à son amitié avec l’acteur Noël-Noël que Gilles Grangier devient réalisateur.
L’acteur le recommande auprès de producteurs, et Grangier tourne « Adémaï bandit d’honneur », son premier long métrage, en 1943. Le film remporte un vif succès. Le cinéaste devient rapidement un auteur à succès, dont la vocation est de plaire au plus large public. Il s’essaie à différents genres, de la comédie au drame, en passant par des histoires sur le quotidien.
Ses œuvres constituent de véritables documents sociologiques sur les années 1950, dressant un portrait réaliste des mœurs et des conditions de vie. Travaillant beaucoup par intuition et aimant s’entourer et faire se rencontrer ceux qu’il aime, c’est d’ailleurs Gilles Grangier qui présentera Gabin et Audiard pour le tournage de « Gas-oil ».
Grangier a fait également tourner Fernandel, Bourvil, Luis Mariano, Arletty, Lino Ventura, Martine Carol, Jean Marais ou Claude Brasseur. Il est, avec Jean-Pierre Mocky, le seul réalisateur à avoir eu dans ses distributions Bourvil, et Fernandel.
François Cardinaud épouse son amie d’enfance, Marthe, qui est issue d’un milieu misérable. Or, cette dernière n’est pas acceptée par la bonne société rochelaise. Ennuyée, elle décide de s’enfuir avec Mimile, un mauvais garçon revenu d’Afrique. Cardinaud part alors à la recherche de sa femme. Il finit par la retrouver sur le bac de l’île de Ré. Il comprend qu’il a négligé sa femme et décide de lui pardonner dans l’espoir d’être à nouveau heureux ensemble.
Sous la figure respectable du garagiste Louis Bertain se cache en fait le gangster Louis Le Blond. Avec Pépito Le Gitan, Raymond Le Matelot et le vieux rabatteur Frédo, ils forment une excellente équipe qui a commis de nombreux cambriolages. Les affaires marchent bien, jusqu’au jour où Frédo perd la tête après un coup qui leur a rapporté quinze millions et manque de se faire tuer par Pépito.
Simoni, propriétaire d’une boîte de nuit est assassiné. L’inspecteur Vallois mène l’enquête et tombe amoureux de Lucky, la maîtresse de Simoni, entraîneuse et droguée. Lucky disparaît. L’inspecteur Vallois la retrouve mais son but est maintenant de rendre la vie plus heureuse à la jeune femme.
A Paris, Archimède est un clochard pétillant et cultivé qui a un goût prononcé pour la liberté et pour le muscadet qu’il aime déguster au petit-déjeuner. Foncièrement allergique à la besogne, il loge dans un immeuble à demi achevé en compagnie de Félix et Arsène, ses deux joyeux compères. Cependant, tandis que les trois acolytes sont bientôt chassés du bâtiment et qu’un rude hiver arrive, Archimède refuse de dormir dehors.
Trois vieux amis, spécialistes des farces en tous genres, décident de quitter leur village pour aller vivre dans une maison de retraite, au grand bonheur des villageois.
Pour rembourser sa dette auprès de l’ancien proxénète Charles Lepicard, Eric Masson lui propose de monter une affaire de fausse monnaie. Le seul qui puisse mener à bien l’opération est Ferdinand Maréchal, dit Le Dabe. Or ce dernier s’est retiré des affaires et élève des chevaux à Caracas. Le Dabe se montre d’abord réticent mais finit par accepter et revient à Paris après quinze ans d’absence.
En revenant à Martigues, Fernand Jouvin, qui sort de plusieurs années de captivité, ne s’attendait pas à découvrir sa femme Christiane remariée. Cette dernière, le croyant mort, a refait sa vie avec André, un Normand travailleur, qui a transformé le restaurant de Fernand en une table renommée. Le Marseillais ne compte pas laisser cette situation continuer.