Samira Makhmalbaf

Samira Makhmalbaf

Samira Makhmalbaf est une réalisatrice iranienne, née le 15 février 1980 à Téhéran. Fille du cinéaste Mohsen Makhmalbaf, elle appartient à la Nouvelle Vague du cinéma iranien Samira quitte l’école secondaire à l’âge de quatorze ans pour étudier dans une école privée de cinéma Mohhbalbaf où elle réalise deux courts-métrages en vidéo et à l’âge de dix-sept ans, son premier film, « La Pomme ». Elle étudie la psychologie et le droit à Londres, l’année de ses vingt ans. Elle a remporté de nombreux prix internationaux parmi lesquels le Prix du jury au Festival de Cannes pour « Le Tableau noir » en 2000 et « À cinq heures de l’après-midi » en 2003, ou encore le Prix spécial du jury au Festival de Saint-Sébastien 2008 pour « L’Enfant-cheval ».

La Pomme

1998

vostfr

85'

En Iran, une assistante sociale vient à la rescousse de deux filles séquestrées par leurs parents depuis leur naissance.

Le Tableau noir

2000

vostfr

85'

Au Kurdistan iranien, les bombardements incessants font fuir la population. Réfugiés dans les montagnes, non loin de l’Irak, quelques instituteurs, tableau noir sur le dos, partent en quête d’élèves, prêts à échanger leur savoir contre une gorgée d’eau, une poignée de noix ou un morceau de pain. L’un d’eux rencontre de jeunes garçons que la nécessité a transformés en contrebandiers et pour qui l’apprentissage de la grammaire et des mathématiques n’est pas vraiment une priorité.

À cinq heures de l’après-midi

2003

vostfr

105'

Après la chute du régime taliban en Afghanistan, Noqreh, une jeune femme, tente de profiter de cette nouvelle liberté pour s’épanouir socialement. Contre la volonté de son vieux père, elle fréquente en cachette une école de filles. Un jour, la question est posée par l’enseignante : que voulez-vous faire plus tard ?, plusieurs options sont évoquées dont, par boutade, Présidente de la République ! Nogreh choisit cette proposition.

L’Enfant-cheval

2008

vostfr

101'

Dans un village d’Afghanistan, deux garçons, le Maître, handicapé physique mais riche et Giuah, handicapé mental mais pauvre ne peuvent vivre l’un sans l’autre. Giuah, pour un salaire d’un dollar par jour porte sur son dos le Maître qui a perdu l’usage de ses jambes. Ce travail fatigant et humiliant l’est d’autant plus que le jeune Maître est cruel. Cependant, tous deux réalisent qu’ils ne peuvent affronter la vie qu’ensemble.