Une histoire, trois angles. En trois chapitres, l’intrigue du film est racontée à travers les yeux de deux frères et de leur mère Milena. Nous assistons à une situation tragique qui frappe la famille à la suite d’un accident. Les deux fils, l’adolescent Alek et son cadet Veli, sont incapables de quitter leur maison, le seul endroit où ils se sentent en sécurité. Au bout d’un certain temps, leur refuge se transforme en prison pour les garçons.
En 1970, dans la prison yougoslave de Livada, les détenus menés par Keber convainquent les autorités réticentes de les laisser regarder le match de basket télévisé de la finale olympique entre leur pays et les États-Unis, mais des gardiens moqueurs interrompent le visionnage et poussent les prisonniers jusqu’à l’émeute. Après une période d’anarchie où les détenus goûtent à la liberté, Keber fait appel à l’ »intellectuel » de la maison, Mrak, pour concevoir un système d’autogestion des prisonniers visant à imposer des réformes à l’État.
Une jeune famille de la classe ouvrière au chômage et sur sa lutte quotidienne pour la survie. Cette famille est comme n’importe laquelle, européenne ordinaire, essayant de gagner sa vie. En raison de la crise économique mondiale, leur vie se retrouve dans une impasse. Il semble qu’il n’y ait pas d’issue. Les individus ne peuvent pas lutter contre l’injustice, la misère, l’autorité invisible du capital.
En raison d’une grève des médecins, Ivan est libéré un jour plus tôt que prévu d’un programme de traitement de l’alcoolisme. Il retourne auprès de sa femme Sonja et de son fils Robi, âgé de 16 ans. Son premier après-midi à la maison est agréable. Le lendemain matin, Sonja l’envoie chercher du pain et du lait dans un magasin. Sur le chemin du retour, Ivan croise Armando, son camarade de lycée. Au cours de leur conversation dans un bar, Ivan apprend que, bien avant que Sonja ne devienne sa femme, Armando a passé une nuit avec elle…
Robert Zupan, un austère professeur d’allemand, arrive en remplacement d’une collègue dans un lycée slovène. Son mépris et sa sévérité heurtent les élèves qui le détestent rapidement. Sabina, élève introvertie mais douée, retient son attention. Lorsque la jeune fille se suicide, les lycéens se révoltent contre Zupan, dont la responsabilité apparait évidente. La directrice et les autres professeurs sont dépassés par les événements.
Dans un camp de concentration, Kominek, un détenu slovaque qui vient de tenter de s’évader est sauvé de l’exécution quand Kraft, le commandant du camp découvre son passé de boxeur. Il devient alors le sparring-partner de Kraft, statut de protégé qui lui confère, bien malgré lui, une position privilégiée au sein du camp. Mais la mort de son ami Venzlak l’amène bientôt à changer son attitude.
Pero gagne sa vie comme orateur d’oraisons funèbres, qu’il émaille de remarques absurdes et d’élucubrations. Son père, veuf depuis des années, tente régulièrement de se suicider. Leur voisin, quant à lui, ne s’est jamais remis de la vision des péplums italiens de la grande époque.
Pour célébrer la nouvelle année, un groupe d’amis organise une fête dans une grande maison. Alcools, drogues, amours, la soirée bat son plein. Suite à la découverte d’un pistolet, l’organisateur de la soirée est accidentellement tué. Les événements vont alors s’enchainer jusqu’à la destruction totale du groupe.
Deux amis, Marek, 14 ans, et Hedus, 12 ans, partent seuls en virée au volant d’une vieille voiture volée. Leurs pérégrinations menacent de prendre fin lorsque Marek est arrêté par la police. Son camarade va alors tout faire pour qu’il s’échappe du commissariat où il est interrogé.