Fernando Arrabal

Fernando Arrabal

Fernando Arrabal naît le 11 août 1932 à Melilla (Espagne). Il est poète, romancier, essayiste, dramaturge et cinéaste. Il vit en France depuis 1955
En 1947, sa mère l’oblige à suivre des cours préparatoires pour entrer à l’École générale militaire, mais Arrabal n’y assiste pas, de sorte qu’en 1949 il est envoyé à Tolosa où il étudie à l’école théorico-pratique de l’industrie et du commerce du papier. C’est à cette époque, en 1950, qu’il écrit plusieurs pièces de théâtre aujourd’hui inédites.
En 1951 il commence à travailler à la Papelera Española. Il est envoyé à Valence où il passe le baccalauréat, puis à Madrid où il étudie le Droit. Pendant ces années il fréquente l’Ateneo de Madrid et les poètes postistes (post surréalisme).
En 1955 il obtient une bourse de trois mois pour étudier à Paris et pendant ce temps, il vit au collège d’Espagne de la Cité universitaire. Il fait alors une grave rechute de tuberculose. Il a toujours considéré cette maladie comme une « malheureuse chance » qui lui a permis de s’installer définitivement dans sa véritable patrie, celle de Kundera et de Vivès, d’Ignace de Loyola et de Picasso : l’exil.
Il est cofondateur du mouvement Panique avec Roland Topor, Christian Zeimert et Alejandro Jodorowsky… Pour le dramaturge, le Panique est une « manière d’être régie par la confusion, l’humour, la terreur, le hasard et l’euphorie ». Des thèmes récurrents dans son art.
Influencé par Lewis Carroll et son monde magique, mais aussi par Kafka, Beckett, Artaud ou encore Alfred Jarry, il a brisé les conventions, notamment au théâtre.
Ami d’Andy Warhol et de Tristan Tzara, il a passé trois années avec le groupe surréaliste d’André Breton. Le critique dramatique Mel Gussow l’a considéré comme l’unique survivant des « quatre avatars de la modernité».
Il sera jugé sous le régime franquiste en 1967 et emprisonné pour son engagement politique à travers son œuvre
Plus tard la démocratie en Espagne lui permettra d’atteindre une véritable reconnaissance dans son pays natal avec une centaine de distinctions dont deux prix nationaux de théâtre. Certaines de ses pièces connaîtront de grands succès.

Viva la muerte

1971

vostfr

90'

Après la guerre d’Espagne et sous le régime franquiste, Fando, un garçon d’une dizaine d’années, cherche à comprendre pourquoi son père a disparu. Il ne tarde pas à découvrir que c’est sa mère, pieuse catholique, qui a dénoncé son mari antifasciste. Perturbé par ces révélations, Fando va enquêter pour savoir ce qu’est devenu son père.

J’irai comme un cheval fou

1973

vostfr

100'

Un homme fuyant le monde rencontre dans le desert un autre homme a la fois extraordinairement savant et ignorant.

L’Arbre de Guernica

1975

vostfr

110'

En Espagne, un couple va peu à peu prendre conscience de la guerre qui l’entoure et s’engager dans la révolte républicaine face à l’oppresseur fasciste.

Le Cimetière des voitures

1983

fr

90'

Les rescapes de l’explosion d’une bombe atomique survivent dans un cimetière de voitures. Ils sont tous recherches par la police, en particulier Emanou. Au cours d’un concert interdit, Emanou sera trahi par l’un des siens.

La Traversée de la Pacific

1982

vostfr

81'

Un cheminot à la retraite prête sa locomotive à des enfants pour qu’ils puissent retourner au Cambodge avec leur ami d’adoption qui désire retrouver ses parents.

Adieu, Babylone !

1992

vostfr

55'

Un commissaire new-yorkais est confronté à une jeune criminelle intelligente, qui tente de repousser à l’infini les lois de la mesure…