Nouri Bouzid naît en 1945 à Sfax, il est un réalisateur et scénariste tunisien. De 1968 à 1972, il étudie le cinéma en Belgique. Il est assistant-réalisateur sur le tournage du « Larron » de Pasquale Festa Campanile en 1979. Il passe cinq années en prison pour ses convictions politiques de 1973 à 1979. En 1986 sort son premier long métrage.
En plus de ses propres films, il participe à l’écriture des dialogues des films de Férid Boughedir, et de Moufida Tlatli.
Qualifié de farouche défenseur des libertés, il est agressé le 9 avril 2011 et blessé à la tête par un agresseur non identifié. Il l’explique potentiellement par ses « positions favorables à la laïcité et pour le rejet de la culture du takfîr.
Fred, un photographe, est en Tunisie pour faire un reportage sur les `Bezness’, ces jeunes qui vendent leurs charmes aux touristes de tous âges et de tous sexes. Roufa, un beau brun qui vit de son corps, protège Fred qui n’a pas sa place dans cet univers où l’image est une violation et sa représentation un tabou.
L’histoire de trois femmes, Amina, apparemment heureuse en mariage, Aida, qui a choisi le divorce et Fatiha, Algérienne refugiée en Tunisie, qui vont tourner le dos à tous les clichés de la femme arabe et tenter de conquérir une liberté depuis toujours refusée.
Confronté à des déboires scolaires, familiaux et sentimentaux, Bahta, 25 ans, jeune chômeur et amateur de danse, mal dans sa peau, est repéré et « pris en charge » par des intégristes islamistes.