Mohamed Diab naît en 1978 à Ismaïlia en Egypte, c’est un réalisateur, scénariste et écrivain dont le travail est principalement centré sur les évolutions de la société égyptienne. Il est surtout connu pour son film « Les Femmes du bus 678 » qui traite du harcèlement sexuel des femmes dans la ville du Caire. Après des études commerciales, il travaille deux ans dans une banque américaine. Puis il décide de s’orienter délibérément vers le cinéma, et reprend des études à la New York Film Academy. Il intervient ensuite comme scénariste et participe à ce titre à l’écriture de plusieurs films qui rencontrent le succès, dont « El Gezira » considéré l’un des plus grands succès commerciaux du cinéma égyptien.
Dans les bus surchargés aussi bien que dans les rues désertes du Caire, Fayza, Seba et Nelly, trois femmes issues de milieux différents, sont régulièrement victimes de harcèlement sexuel. Chacune à leur manière, elles décident de sortir du silence, de briser le carcan sournois de la honte pour ne pas se laisser enfermer dans un autre piège, celui de la victimisation.
Le Caire, 2013. Mohamed Morsi, le président égyptien issu du parti des Frères musulmans, vient d’être destitué par l’armée. La ville se transforme à nouveau en terrain d’affrontement pour des millions d’Égyptiens mécontents, certains souhaitant le retour du président déchu, d’autres soutenant le coup d’état militaire.
Amira, une Palestinienne de 17 ans, n’a jamais vu son père, Nawar, ailleurs qu’au parloir d’une prison israélienne où il purge une peine d’emprisonnement à vie pour terrorisme. Conçue par le biais d’une insémination artificielle, Amira est fière d’être la fille d’un héros de la Palestine. Un jour, alors que ses parents décident de concevoir un autre enfant, des analyses révèlent que Nawar est stérile. La vie de la jeune femme bascule alors dans une quête d’identité.