Clive Donner

Clive Donner

Clive Donner naît le 21 janvier 1926 et meurt le 6 septembre 2010 à Londres. S’il a travaillé comme monteur dès les années 40 et s’il a commencé sa carrière de réalisateur au cinéma dès la fin des années 50, Clive Donner marquera surtout le septième art à partir de 1963. Il signe à cette date « The Caretaker », une adaptation particulièrement réussie d’une pièce d’Harold Pinter au casting impeccable. Il commence sa carrière cinématographique en tant qu’assistant monteur en Devenu monteur proprement dit en 1951, il travaille jusqu’en 1956 sur des films tels que Pandora 1951. Sa carrière de réalisateur pour les studios Pinewood débute avec le film à petit budget The Secret Place (1957, Faux Policiers). Par la suite, l’échec financier de l’épopée Alfred the « Great » en 1969 et sa mauvaise réception par la critique nuisent fortement à l’image de Donner dans les années 1970. Il continue cependant de réaliser des films pour la télévision, et donne notamment une adaptation de la pièce de Robert Patrick intitulée « Kennedy’s Children » (1974), ainsi qu’une adaptation du roman de Dickens, « Oliver Twist » (1982). À partir des années 1970, il se tourne également vers le théâtre. Mais c’est avec la comédie que Clive Donner va se faire connaître : « Nothing but the best » (1964) et surtout le franco-américain « What’s new pussycat » (1965) sur un scénario de Woody Allen et avec un casting all stars. Malheureusement pour lui, son aventure américaine se conclura sur un échec public et critique « Luv » en 1967. Il retournera ensuite à la comédie britannique avec « Here We Go Round the Mulberry Bush » mais le succès sera modéré, en partie parce que le film est arrivé trop tard, alors que la vague du swinging London, sur laquelle il tentait de surfer, commençait à s’essouffler. Il poursuivra sa carrière à la télévision britannique, ne revenant au cinéma qu’au début et à la toute fin des années 80 pour des films médiocres. Certains de ses films sont introuvables et mériteraient probablement une réévaluation, notamment « Some People » (1962), un film sur une bande d’ados un peu paumés qui fondent un groupe de rock.

The Caretaker

1963

vostfr

105'

Aston invite Davies chez lui après l’avoir tiré d’une dispute dans un café. Davies finit par accepter l’offre d’Aston de l’héberger temporairement, n’ayant ni argent, ni domicile, ni papiers. Il se révèle vite être un vieil homme opportuniste, parasitique et peu amène, se plaignant de tout et volontiers raciste. Mick, propriétaire de la maison dans laquelle vit son frère Aston, semble irrité par l’intrusion de Davies et le rudoie. Aston propose à Davies d’être gardien de l’immeuble mais sa patience finit par s’user devant l’égoïsme du vieil homme…

Nothing But the Best

1964

vostfr

99'

Jimmy Brewster n’est qu’un modeste employé mais obsédé qu’il est par l’ascension sociale, il ne saurait se contenter d’une situation aussi médiocre. Pour assurer sa réussite, il y a d’un côté les conseils avisés de son mentor Charlie Prince et de l’autre… Ann, la fille du directeur de la société immobilière qui l’emploie, qu’il compte bien épouser.

QUOI DE NEUF PUSSYCAT ?

1965

vostfr

108'

Michael James, rédacteur en chef d’une revue féminine à Paris, est un séducteur invétéré. Malgré son amour pour Carole Werner, il ne peut ignorer les femmes avenantes qui l’entourent. Pensant qu’il a un problème, il consulte le psychiatre Fritz Fassbender. Ironie du sort, celui-ci souffre d’un complexe de frustration. Un ami de Michael, Victor Shakapopulis, est transi d’amour pour Carole. Cette dernière attend de Michael qu’il la demande en mariage. Mais celui-ci rencontre tour à tour Liz et Renée. Excédée, Carole décide de donner de faux espoirs à Victor dans le but de rendre jaloux Michael.