
Lucio Fulci
Lucio Fulci est né le 17 juin 1927 à Rome et meurt le 13 mars 1996 dans la même ville, il est réalisateur, scénariste, acteur et parolier. Après avoir terminé ses études secondaires, Fulci s’intéresse à l’art, à la musique et au cinéma. Cependant, sa mère aurait préféré qu’il s’inscrive à l’université. Pour faire plaisir à sa mère, Fulci s’inscrit à la faculté de médecine, mais ne termine pas ses études. Plus tard, il s’inscrit en littérature et en philosophie et obtient une licence. Fulci commence à fréquenter le Gruppo Arte Sociale (Groupe d’art social), fondé par des peintres comme Renzo Vespignani, puis commence à travailler comme pigiste au Il Messaggero à Rome. Plus tard, il se met à écrire pour la Gazzetta delle Art. La relation avec sa mère devenant problématique, Fulci va habiter avec Vespignani. Il commence à exercer divers métiers, notamment celui d’animateur dans les spectacles d’un fakir. Son entrée dans le monde du cinéma est due à une déception amoureuse. Après que son amie ait rompu avec lui, Fulci décide de s’inscrire au Centro Sperimentale di Cinematografia (CSC). Lors de l’examen final au CSC, il prend à partie Luchino Visconti, alors président du jury, en l’accusant d’avoir plagié Jean Renoir pour réaliser de nombreux plans des Amants diaboliques.
Il s’est distingué dans des westerns et des comédies mais il est connu surtout pour ses gialli et films d’épouvante, considérés comme extrêmement violents et choquants à leur époque. Cela a valu au réalisateur d’être surnommé « le poète du macabre » ou « le parrain du gore » par les critiques.
Lucio Fulci se plaît à aborder des thèmes provocateurs, comme en témoignent ses nombreux conflits avec la censure. Ils choisit des fins ouvertes, circulaires ou cyniques. De plus, ses films font preuve d’une ironie et d’un sarcasme parfois macabres. Les thèmes récurrents de son cinéma sont le doute, le péché, le temps, la mort et la cruauté.
Sur le plan technique, la principale particularité du réalisateur réside dans très gros plans sur les yeux des acteurs, pour mettre en valeur des émotions telles que la peur et le trouble. Il a très souvent recours à des mouvements de caméra complexes et à de longs plans-séquences.