Elem Klimov

Elem Klimov

Elem Klimov est né le 9 juillet 1933 à Stalingrad et meurt le 26 octobre 2003 à Moscou. Âgé de 9 ans, lors de la bataille de Stalingrad, Klimov doit quitter sa ville natale pour rejoindre l’Oural. Il traverse la Volga, enfoui sous les couvertures et les oreillers, protégé par sa mère, car les Allemands bombardent également les bateaux. Il verra la ville et le fleuve en feu et le pétrole des réservoirs détruits se déversant sur l’eau. Cette expérience le poussera plus tard à tourner son film de guerre « Requiem pour un massacre ».
Il fait ses études à l’école d’aviation de Moscou, dont il sort diplômé en 1957, puis il travaille comme ingénieur dans une usine de la capitale. Il s’essaie ensuite au journalisme par le biais d’émissions destinées à la jeunesse sur la Radio-télévision centrale et travaille peu après à la Philharmonie de Moscou. Il obtient en 1964 le plus haut diplôme de mise en scène délivré par le VGIK, l’Institut moscovite d’études cinématographiques. Il eut notamment pour professeur Efim Dzigan. Immédiatement invité par la Mosfilm, il débute en tant que réalisateur avec « Soyez les bienvenus ou Entrée interdite », une satire sulfureuse de l’univers des camps de vacances en été et des évènements qui peuvent s’y dérouler. La démarche satirique se poursuit avec « Les Aventures d’un dentiste » qui suscite le mécontentement des bureaucrates de la hiérarchie cinématographique. En 1970, il tente une expérience avec son long métrage documentaire « Sport, sport, sport », qui intègre dans sa structure des séquences jouées. Ce mélange d’images documentaires et de jeu d’acteurs se retrouve dans son film « Raspoutine, l’agonie » qui évoque la fin de la dynastie Romanov. L’œuvre ne sort que sept ans après la fin de son tournage. Elle vaut à son auteur des ennuis avec la censure en raison de la violence de certaines scènes et de l’âpreté du regard historique, inhabituelles dans le cinéma soviétique. Klimov attendra aussi sept ans pour avoir l’autorisation de tourner « Requiem pour un massacre », œuvre encore plus éprouvante que la précédente. Le film est réalisée en 1985, et constitue le dernier long métrage du réalisateur. De 1985 à 1989, il a été premier secrétaire de l’Union des artistes du cinéma de l’URSS.

Raspoutine, l’agonie

vostfr

vostfr

143'

La Russie en 1916. Depuis trois années consécutives, le pays mène une guerre dont on ne voit pas la fin. Partout dominent l’arbitraire policier, la famine et la ruine, contrastant violemment avec le luxe et la corruption qui règnent à la cour du Tsar. Même si le pouvoir agonisant espère encore pouvoir mater les rebelles, la classe dirigeante vit dans la peur et le désespoir.

Les Adieux à Matiora

1983

vostfr

108'

La construction d’une centrale hydroélectrique bouleverse la vie des habitants d’un village de Sibérie.

Requiem pour un massacre

1985

vostfr

140'

En 1943, en Biélorussie, un jeune villageois, Fliora, déterre le fusil d’un soldat mort et s’engage chez les partisans contre l’envahisseur allemand. Avec l’énergie et l’idéalisme d’un enfant, il plonge dans l’horreur d’un monde qui dépasse les adultes eux-mêmes. Entre errance et combat, Fliora devient le témoin de toutes les horreurs de la guerre.

WELCOME, OR NO TRESPASSING

1964

vostfr

74'

Dans une colonie de vacances pour jeunes pionniers, les enfants font fi des innombrables règles mises en place par les adultes et principalement par le directeur, Dynine. Très indépendant, le jeune Kostia, en particulier, bouscule l’ordre établi. Quand il va jouer avec les garçons du village, enfreignant une fois de plus le règlement, il est renvoyé chez lui. Cependant le trublion ne l’entend pas de cette oreille.