Andrew Kötting est né dans le Kent le 16 décembre 1959. Il a étudié les beaux-arts au Ravensbourne College of Art and Design en 1984 et les médias mixtes à la Slade School of Art en 1988. Kötting est un artiste parmi les plus intrigants de Grande-Bretagne,
On pourrait dire qu’il a pris à cœur l’esprit de curiosité visionnaire et de créativité hybride illustré par le regretté Derek Jarman. Son œuvre, longue de quarante ans, est passée des premières pièces d’art vivant, souvent absurdes, à des courts métrages à l’humour noir qui mettent en évidence le surréalisme mélancolique au cœur de l’Angleterre contemporaine, puis à neuf longs métrages résolument indépendants qui prennent les paysages et les voyages comme tremplins pour des enquêtes visuellement saisissantes et structurellement inventives sur l’identité, l’appartenance, l’histoire et les notions de communauté. C’est son ouverture d’esprit, son intelligence hors-la-loi et son humour irrésistible qui font de son travail une œuvre à la fois vitale et importante.
Le réalisateur entreprend avec sa vigoureuse grand-mère Gladys et sa petite fille Eden, privée de l’usage normal de ses jambes et de la parole, un voyage excentrique de trois mois autour de la côte britannique. Ce périple est pour chacun l’occasion de mieux connaître l’autre, mais également de partir à la découverte d’une Grande-Bretagne populaire et chaleureuse.
Aux confins de la Grande-Bretagne, Francine, Kath et la fille de cette dernière vivent dans une ferme sans âge. Enthousiastes et optimistes, les deux sœurs font tourner l’exploitation comme elles le peuvent. Buto, le père de la fillette, cupide, violent et égoïste, s’apprête à épouser Kath car, bientôt âgée de 21 ans, celle-ci va hériter des terres.
Dans un manoir au milieu d’une forêt, Alex, 15 ans, profite de l’été en compagnie de sa sœur adorée, Freya, 18 ans. Avec leurs petites soeurs, leur vieux père excentrique, émigré russe et leur mère, ils habitent un monde de jeux et de rêves.