Dans son appartement, Monsieur Lazarescu, 63 ans, ne se sent pas bien. Jusqu’à l’arrivée de l’ambulance, il essaye d’apaiser son mal avec les médicaments qu’il a sous la main. Finalement, l’assistante médicale de l’ambulance arrive. Sentant l’haleine alcoolique du patient, elle lui administre des vitamines et de la glucose mais, après une investigation plus sérieuse, elle décide de l’emmener à l’hôpital suspectant une tumeur au côlon. A l’hôpital, les choses se compliquent.

Ingénieur d’une quarantaine d’années, Viorel ne se remet pas de son divorce. Il erre dans Bucarest jour et nuit, sans but, hanté par des pensées impossibles à déchiffrer. Songe-t-il à ses deux filles, qu’il ne voit presque jamais ? À son ex-femme ? Au néant qui gouverne son existence ? Viorel porte sur tout un regard impénétrable et sans vie.

Quelques jours à peine se sont écoulés depuis le terrible attentat de Charlie Hebdo qui a secoué l’Europe. Mais pour Larry et sa famille, c’est l’anniversaire du décès du patriarche de la famille qui occupe les esprits.

Ovidiu, un jeune homme de Constanta, tient une petite buvette improvisée dans son appartement. Il souhaite se développer le plus rapidement possible, mais il n’en a pas les moyens. Un mafioso local lui fait une proposition : Ovidiu doit transporter un paquet a une adresse donnée à Bucarest, contre une grosse somme d’argent. Les choses ont l’air simple mais d’autres personnes paraissant également intéressées par le contenu de ce paquet. Ovidiu apprend, à ses dépens, qu’il vient de vendre son âme.

Nikolai est un grand propriétaire terrien, qui met son domaine à la disposition de quelques amis. Pour les invités, le temps s’écoule entre repas gourmets, jeux de société, et des discussions sur la mort, l’antéchirst, le progrès ou la morale. Chacun expose sa vision du monde, de l’histoire, de la religion. Les heures passent et les esprits s’échauffent. Les sujets deviennent plus en plus sérieux, et les différences de cultures et de points de vues s’affirment.