Kōichi Saitō

Koichi Saito

Kōichi Saitō est né le 3 février 1929 à Tokyo et meurt le 28 novembre 2009. C’était un réalisateur et photographe japonais. Saitō commence à étudier à l’université Rikkyo mais finit par être diplômé du Tokyo College of Photography (actuellement Université polytechnique de Tokyo). Il est d’abord photographe de films à la Nikkatsu avant de lancer sa propre société de production, Saito Productions, et de réaliser son premier film, « Sasayaki no Jō », un film indépendant à petit budget avec un flair visuel qui lui vaut d’être comparé à Claude Lelouch et aux films de Richard Lester. Certains de ses premiers films étaient des films pour la jeunesse mettant en scène la musique de Group Sounds. Il s’est fait connaître au début des années 1970 avec une série de films sur des jeunes qui s’échappent ou cherchent leur identité à la campagne. Il a remporté le prix du meilleur réalisateur aux Mainichi Film Awards de 1972 et son film « Tsugaru Jongarabushi » a été élu meilleur film de 1973 par les critiques du Kinema Junpo. Saitō a continué à réaliser jusqu’à l’âge de soixante-dix ans et a également réalisé quelques documentaires. Il a été décoré de l’Ordre du soleil levant (4e classe, rayons d’or avec rosette) en 2000.

THE RENDEZ-VOUS

1972

vostfr

90'

Un jeune homme élégant et turbulent rencontre une jolie femme d’âge mûr durant un voyage en train. Il tente maladroitement de lier connaissance malgré l’attitude fuyante de sa voisine, ils vont poursuivre leur périple en commun quand ils descendront à la même station. On en saura plus très tardivement sur le passif des personnages mais quelques indices et réactions habilement distillées permettent de les deviner, que ce soit le rictus crispé de la femme en lisant un fait divers dans le journal ou encore la dégaine et comportement de marlou du jeune homme typique du yakuza.

JOURNEY INTO SOLITUDE

1972

vostfr

90'

Une adolescente de 16 ans fugue de chez elle pour prendre la route et explorer l’île de Shikoku. Ce cadre est un célèbre lieu de pèlerinage bouddhiste pour les japonais dont les 1 200 km de route abritent 88 temples en l’honneur du moine du Kūkai. Autant d’information que notre héroïne partie à l’aventure ignore et apprendra au fil des rencontres.

JONGARA

1973

vostfr

103'

Isako retourne dans son village natal dans la préfecture d’Aomori, à l’extrême nord de l’île de Honshū, accompagnée par son amant Tetsuo. Tous deux fuient Tokyo car Tetsuo est poursuivi par un clan yakuza dont il a tué le chef. Sans argent, Tetsuo s’ennuie vite dans ce pauvre village balayé par les vents qui fait face à l’océan. Pour passer le temps il s’amuse de Yuki, la jeune fille aveugle que l’on dit née d’un inceste et donne même un coup de main à Tamezo, le pêcheur de coquillages dont le fils a fui le village avec Isako des années auparavant.