Walter Salles est un réalisateur, scénariste, monteur et producteur brésilien né le 12 avril 1956 à Rio de Janeiro. Salles est le fils du banquier, politicien et philanthrope Walter Moreira Salles, fondateur de l’Instituto Moreira Salles. Il commence sa carrière cinématographique dans les années 1980 en réalisant quelques documentaires. En 1991, il réalise sa première fiction : « A grande arte ». Mais la crise économique qui sévit au Brésil l’empêche de poursuivre dans la fiction. Il marque son retour en 1995 avec le thriller « Terre lointaine ». En 1997, il réalise pour la chaîne de télévision européenne Arte le premier épisode « Le premier jour » pour la série de courts métrages L’an 2000 vu par…. L’année suivante, il obtient une reconnaissance internationale avec la réalisation du film « Central do Brasil » qui se voit décerner l’Ours d’or à Berlin. Ayant vécu très jeune entre la France et les États-Unis, il parle couramment le français et l’anglais et, après ses deux road movies sud-américains réussis, il adapte en 2012 « Sur la route » de Jack Kerouac.
Walter Salles a également coproduit plusieurs films importants de ses confrères, tels « La Cité de Dieu » de Fernando Meirelles, « Le Ciel de Suely » de Karim Aïnouz et « Aquarius » de Kleber Mendonça Filho.
Institutrice à la retraite, Dora arrondit ses fins de mois comme écrivain public à la gare centrale de Rio. Un jour, elle est sollicitée par Ana et son jeune fils Josué pour écrire une lettre au père de l’enfant, que celui-ci n’a jamais vu. Mais Ana est victime d’un accident mortel et Josué se retrouve seul dans la gare, proie facile pour des personnes sans scrupule. Dora se résout alors à le recueillir et décide de l’aider à retrouver son père…
Avril 1910. Dans un paysage désertique du Nord-Est brésilien, une chemise tachée de sang se balance au vent. Tonho, fils cadet des Breves, est contraint par son père à venger la mort de son frère aîné, victime d’une lutte ancestrale entre familles. S’il remplit sa mission, Tonho sait que sa vie sera scindée en deux : les 20 ans qu’il a déjà vécus, et le peu de temps qu’il lui restera à vivre, car il sera pourchassé impitoyablement par un membre de la famille rivale.
En 1952, deux jeunes Argentins, Alberto Granado et Ernesto Guevara, partent à la découverte de l’Amérique latine. Ils débutent leur périple sur une vieille moto baptisée « La Vigoureuse ». La confrontation avec la réalité sociale et politique des différents pays visités altère la perception que les deux amis ont du continent. Cette expérience éveillera de nouvelles vocations associées à un désir de justice sociale.
São Paulo. 20 millions d’habitants. Quatre frères essaient de se réinventer. Reginaldo, le plus jeune, cherche obstinément son père. Dario rêve d’une carrière de footballeur. Dinho se réfugie dans la religion tandis que l’aîné, Denis, déjà père d’un enfant, gagne difficilement sa vie. Leur mère, Cleusa, femme de ménage qui élève seule ses quatre enfants nés de pères différents, est de nouveau enceinte. À l’image d’un Brésil en état d’urgence et en crise identitaire, tous cherchent une issue.
Depuis la mort de son père, Sal Paradise, jeune écrivain new-yorkais, vit chez sa mère. Il s’ennuie et broie du noir. Lorsqu’il rencontre Dean Moriarty, un ancien taulard charismatique marié à la jeune et torride Marylou, le courant passe immédiatement. Se laissant guider par leur soif commune de liberté, d’absolu et de transgressions, Sal, Dean et Marylou décident de partir à la découverte du monde, des autres et d’eux-mêmes. Ils prennent la route…
Rio de Janeiro, 1971, sous la dictature militaire. La grande maison des Paiva, près de la plage, est un havre de vie, de paroles partagées, de jeux, de rencontres. Jusqu’au jour où des hommes du régime viennent arrêter Rubens, le père de famille, qui disparaît sans laisser de traces.