Yaron Shani est né le 19 janvier 1973 à Tel Aviv-Jaffa en Israël. Shani étudie le cinéma à l’université de Tel Aviv où il réalise son film de fin d’études, « Disphoria », en 2004. Le film remporte un prix au festival du film étudiant Sehsuchten à Potsdam. Dès 1998, Shani a l’idée d’un thriller multi-perspectives sur les gangsters et les policiers qui se rencontrent à plusieurs niveaux et vivent dans leur propre monde. Il fait la connaissance de Scandar Copti avec qui, à partir de 2002, il développe l’idée du scénario. Le film qui sort en 2009 sous le titre « Ajami ». Ce film reçoit des bonnes critiques nationales et internationales et remporte plusieurs prix de cinéma. Après avoir reçu le Prix du film israélien du meilleur film, il est automatiquement proposé à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère et figure parmi les cinq nominés.
Alice et Ziv sont voisins dans un quartier de Tel-Aviv. Alice vient de publier un premier roman particulièrement remarqué. Ziv est un adolescent passionné de musique, mal à l’aise avec l’expression de ses sentiments.
Le monde de Rashi, policier respecté, vole en éclats lorsqu’il est accusé de harcèlement sexuel lors d’un contrôle de police, et se retrouve par conséquent suspendu de son poste. Alors qu’il clame son innocence, les confrontations avec sa belle-fille sont fréquentes tandis que sa femme devient progressivement distante. Rashi devient alors un danger pour lui-même et ses proches.
Infirmière dévouée dans un hôpital de Tel-Aviv, Avigail mène une existence effacée entre sa fille adolescente et son nouveau mari, Rashi. Le jour où celui-ci traverse une crise professionnelle majeure, la fragilité de son couple lui apparaît brutalement. Si elle veut reprendre sa vie en mains, Avigail va devoir se reconnecter à elle-même et réapprendre ce qu’est une femme aujourd’hui.