Kaneto Shindo est né le 22 avril 1912 à Hiroshima et meurt le 29 mai 2012 à Tokyo, c’est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma. D’abord entré comme assistant décorateur à la Shōchiku en 1934, il devient par la suite scénariste en 1949. Il passe derrière la caméra, comme réalisateur, en 1950, au sein la compagnie de production indépendante Kindai Eiga Kyōkai « Société de cinéma moderne japonaise » qu’il fonde avec Kōzaburō Yoshimura.
1952, six ans après la bombe, Takako, une jeune institutrice, revient en pélerinage dans les décombres d’Hiroshima sa ville natale. Elle y retrouve une collègue, qui devenue stérile, s’est faite sage-femme. Avec son aide, elle retrouve trois de ses anciens élèves, dont l’une est mourante et les deux autres orphelins. Elle reconnait en un mendiant aveugle, un vieux serviteur, lui aussi victime du mal atomique et incapable d’élever son petit fils Taro.
Dobu aborde le mythe du rêve communautaire, celui d’une fraternité possible, surtout entre petites gens, pour en montrer l’absurdité et la complexité des comportements. Cette fraternité rêvée, c’est celle que l’on s’imagine être aux origines de l’humanité, dans les premières cités, ou si ce n’est plus en ville, en marge de la ville, dans ces taudis, ces bas-fonds.
Le quotidien d’une famille de pêcheurs, le dénuement extrême saisi avec discrétion et délicatesse.
Une vieille femme et sa bru survivent en assassinant et depouillant les soldats qui s’aventurent dans les marais environnants.
Une femme et sa belle fille sont violées et tuées par un groupe de samouraïs. Ivres de vengeance, elles renaissent sous la forme d’esprits chats et jurent de tuer tous les samouraïs. Jusqu’au jour où leur victime désignée est le fils de la femme, et donc mari de la jeune femme, revenu de la guerre.
Michio dérive à travers le pays en se heurtant constamment aux possibilités limitées de promotion sociale d’un jeune homme de son niveau d’éducation.
Une mère quitte son mari et son petit village pour se rendre à Kyoto avec sa fille adolescente…