Joachim Trier est un réalisateur et scénariste norvégien, né à Copenhague le 1er mars 1974. Trier est le fils de l’ingénieur du son Jacob Trier, le petit-fils du réalisateur Erik Lochen et est lointainement lié au réalisateur danois Lars von Trier. Issu d’une famille de cinéastes, c’est donc tout naturellement qu’il se tourne vers cette profession et réalise en l’espace de deux ans deux courts-métrages, « Still » (2001) et « Procter » (2002). Il faut attendre quatre ans avant de voir mûrir son projet de long-métrage : «Reprise». C’est un succès et Joachim reçoit un Discovery Award au Festival International du film de Toronto et est nommé au European Film Awards en 2007. Un an plus tard, le cinéaste obtient un Satellite Awards et est récompensé du Grand prix du jury, du prix du public et de celui du Deuxième souffle au Festival du cinéma nordique. Cinq années passent avant qu’il ne choisisse de poursuivre son travail cinématographique. Il réalise ainsi l’émouvant et brillant « Oslo, 31 août », toujours avec son acteur fétiche Anders Danielsen Lie. Ce deuxième essai permet au cinéaste de confirmer son talent et d’être reconnu au-delà des frontières scandinaves : le film est sélectionné dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2011.
Ce succès lui permet de réaliser son premier long en anglais, « Back Home », porté par un casting international composé d’Isabelle Huppert, Gabriel Byrne et Jesse Eisenberg. Ce drame familial est sélectionné en compétition au Festival de Cannes 2015.
Depuis l’enfance, Erik et Phillip, unis par une profonde amitié, ont pour ambition de devenir écrivains. Alors que le manuscrit d’Erik est rejeté, celui de Phillip est publié et le jeune homme devient du jour au lendemain une figure de la scène culturelle norvégienne. Cependant six mois plus tard, Erik et ses amis vont chercher Phillip à l’hôpital psychiatrique.
Anders, jeune homme tourmenté, termine une cure de désintoxication (drogue et alcool) à la campagne. Un 31 août, une journée de permission à Oslo lui donne l’occasion de revoir des proches, de rechercher une amoureuse perdue de vue et de flâner dans la ville. Jusqu’aux premières lueurs de l’aube, une traversée du jour et de la nuit partagée entre ardeur de vivre et tentation du suicide.
Isabelle Reed, photographe de guerre, a toujours risqué sa vie sur les zones de conflit où elle n’a cessé de se rendre à travers le monde. Mais par un coup du sort, elle est morte à bord de sa voiture à moins d’un kilomètre de son domicile. C’était il y a trois ans et Isabelle avait 57 ans. Son mari Gene, professeur, et ses fils, tentent de trouver la force de se reconstruire.
À l’université d’Oslo où elle étudie, Thelma commence à souffrir d’attaques d’épilepsie. Bouleversée à la fois par sa maladie nerveuse et la découverte de son homosexualité, elle retourne dans son village natal et sollicite le soutien de ses parents, des gens très dévots.
Julie va bientôt avoir 30 ans et sa vie est un véritable chaos. Elle a gâché son talent et son ami plus âgé Aksel, un dessinateur à succès, veut qu’ils fondent une famille. Un soir, alors que Julie se faufile à une fête, elle fait la connaissance d’Eivind, un homme plus jeune et plus charmant. Elle se sépare d’Aksel et se lance dans une nouvelle relation dans l’espoir d’une nouvelle perspective de vie. Mais elle doit se rendre à l’évidence : certains choix de vie sont déjà derrière elle.