Yesim Ustaoglu est née le 18 novembre 1960, dans la province de Kars en Turquie. Après des études d’architecture à l’Université technique Yıldız à Istanbul, elle a travaillé comme architecte, puis comme journaliste et a dirigé plusieurs ateliers vidéo. « La Trace » est son premier long-métrage en 1994. Son plus grand succès international est « La Boîte de Pandore », dans lequel Tsilla Chelton joue une vieille femme atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ce film remporte la Coquille d’or du meilleur film et la Coquille d’argent de la meilleure actrice pour Tsilla Chelton au Festival de Saint-Sébastien 2008.
Lorsque trois frères et soeurs istanbuliotes d’une quarantaine d’années reçoivent un coup de fil leur annonçant la disparition de leur mère du Nord Est de la Turquie où elle vivait, ils partent à sa recherche, mettant momentanément de côté leurs différences pour ce faire. Mais les tensions entre eux refont vite surface, comme une boîte de Pandore qui s’ouvre à eux, mettant au grand jour leurs vieilles rancoeurs et les non-dits familiaux.
Zehra et Olgun travaillent dans la cafétéria d’une station-service, sur l’autoroute reliant Istanbul à Ankara. Tous deux cherchent à échapper à cette vie monotone. Zehra imagine le prince charmant qui l’emportera au loin.
Sehnaz exerce le métier de psychiatre dans l’hôpital d’une petite ville turque, sur les bords de la mer Égée. Mariée à un bel architecte, la jeune femme, qui se vit comme émancipée, a le sentiment d’appartenir au ‘bon côté’, moderniste et aisé, de la société. Tout le contraire de la jeune fille prostrée que lui amène la police un matin d’hiver : retrouvée en état de choc aux côtés des cadavres de son mari et de sa belle-mère, dans l’appartement où elle vivait avec eux.