František Vláčil est né le 19 février 1924 à Ceský Tesín et meurt le 28 janvier 1999 à Prague, c’est un réalisateur, scénariste, peintre et artiste graphique tchèque. Après avoir été inscrit quelque temps à l’École des arts appliqués de Prague, il se décide, de 1945 à 1950, à étudier l’esthétique et l’histoire de l’art à l’université Masaryk de Brno. Une fois diplômé, en 1951, il s’intéresse de plus près au cinéma qu’il l’a toujours intéressé et devient scénariste pour des films d’animation des studios de Brno. Pendant son service militaire obligatoire, il devient réalisateur de films pour l’armée tchèque jusqu’en 1958. C’est à cette période qu’il fait la connaissance du directeur-photo Jan Curík, avec qui il collaborera à de nombreuses reprises au cours de sa carrière. À partir des années 1960, il travaille dans divers groupes et ateliers, entre autres sur des films d’animation où il subit l’influence du cinéaste d’Animation Jirí Trnka, mais il persévéra dans le cinéma. 1967 marque un tournant dans sa carrière, c’est l’année où il sortira son troisième long métrage : « Marketa Lazarová », film situé dans le milieu féodal tchèque du milieu du 13e siècle. Ce film le propulsera instantanément comme l’un des plus grands réalisateurs du cinéma tchèque. L’année suivante, « La Vallée des abeilles » confirmera son talent. Ses films suivants, bien qu’ayant moins de visibilité, sont salués pour leur qualité artistique et il sera lauréat de plusieurs prix, dont le Prix du Festival international du Film 1998 à Karlovy Vary et le prix du Lion tchèque pour sa contribution de longue date à la culture cinématographique mondiale.
Un garçon en fauteuil roulant à Prague tire sur un pigeon voyageur pour s’entraîner au tir, puis, réprimandé par son voisin artiste, soigne l’oiseau pour le ramener à la santé. Pendant ce temps, une jeune fille de la côte baltique attend le retour de son animal de compagnie…
Le régent de Valec n’aime pas Spálený, le meunier local, que les habitants respectent beaucoup. Spálený connaît bien les terres locales, mais sa famille est soupçonnée de sorcellerie en raison d’un incident survenu des générations auparavant. Lorsque les soldats suédois arrivent et pillent les terres, ils brûlent également le moulin, mais Spálený et sa famille survivent miraculeusement. Probus, un prêtre fanatique, est invité à enquêter sur Spálený. Il tente en vain de monter la population locale contre Spálený. Probus et le régent tentent alors de capturer Spálený, mais celui-ci disparaît dans une grotte située sous le moulin.
Au milieu du 13e siècle, Marketa Lazarová, fille de Lazar, un comte féodal, est enlevée par des chevaliers voisins et devient la maîtresse de Mikolás, le fils de Le Bouc, un de ces chevaliers.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un soldat tchèque reprend le manoir d’un dignitaire nazi. Une jeune femme est envoyée du village pour s’occuper de la maison. Il s’avère bientôt qu’elle est la fille de l’ancien occupant.
Un homme, récemment séparé de sa femme, revient dans la Tchécoslovaquie rurale après avoir vécu de nombreuses années en France. Nostalgique du pays de sa jeunesse, il se lie avec une jeune femme enceinte célibataire qui a été mise à la porte par sa mère.
En 1947, quelques soldats allemands errent encore dans les montagnes moraves et tentent de rejoindre la frontière autrichienne. Ils s’introduisent dans une ferme isolée et obligent le jeune fermier à aller chercher un médecin et de la nourriture.
La vie d’un petit berger dans un village de montagne dans les années 1940.
Après le meurtre d’un garde-chasse qui a pris en flagrant délit d’abattage d’un cerf, deux adolescents, le vaniteux Ruda et le timide Václav, s’enfuient à travers les bois.
Au 13e siècle, Ondrej, fils de petits nobles, s’enfuit de la commanderie de l’ordre teutonique et rentre au château familial pour se marier. Armin, devoué à l’ordre, le poursuit pour le faire rentrer dans le droit chemin.